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mardi 13 septembre 2016
mardi 6 septembre 2016
samedi 27 août 2016
La mer de Jean Aicard
Concert prodigieux des ondes et des pierres !
Long retentissement des flots sur les galets !
Majesté de la mer débordant de lumières !
Fourmillement profond d'ombres et de reflets !
La mer, suprême tombe, est la source suprême ;
Plongez dans ce soleil, vous trouverez la nuit,
Mais la mort s'y fait vie, et dans cette ombre même
Un monde se recueille et travaille sans bruit.
Là, les plus petits font l'œuvre la plus sublime ;
Unis et patients, ils montent vers le jour,
Et bientôt ce labeur qu'emprisonnait l'abîme
Le firmament joyeux l'embrasse avec amour !
Parfois l'homme ainsi voit surgir quelque île immense,
Puis d'autres s'écrouler dans le gouffre écumant ;
Mais la puissante mer, sans repos, recommence
Les travaux éternels de son enfantement.
La mer, la grande mer est semblable à l'Histoire :
Toutes deux ont leurs nuits sans fond et leurs clartés
Au-dessous des splendeurs des rois et de la gloire,
Les peuples ténébreux forgent leurs libertés.
Et quand des ouragans s'apaise l'harmonie,
L'horizon vaporeux, lassé de se ternir,
Nous montre, dans la mer au firmament unie,
L'Humanité mêlée à Dieu, dans l'avenir.
lundi 22 août 2016
Exposition Guggenheim Bilbao.
dimanche 21 août 2016
Les hiboux de Charles Baudelaire
Sous les ifs noirs qui les abritent,
Les hiboux se tiennent rangés,
Ainsi que des dieux étrangers,
Dardant leur oeil rouge. Ils méditent.
Sans remuer ils se tiendront
Jusqu'à l'heure mélancolique
Où, poussant le soleil oblique,
Les ténèbres s'établiront.
Leur attitude au sage enseigne
Qu'il faut en ce monde qu'il craigne
Le tumulte et le mouvement,
L'homme ivre d'une ombre qui passe
Porte toujours le châtiment
D'avoir voulu changer de place.
samedi 20 août 2016
jeudi 4 août 2016
Demain, dès l'aube de Victor Hugo
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Victor Hugo
mardi 17 mai 2016
L'homme et la mer de Charles Baudelaire.
Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Étang de Leucate.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes,
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !
Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !